Me voilà une nouvelle fois en voyage. Cette fois-ci, je suis partie pour les Etats-Unis avec Gwénaëlle, une jeune prof de Purpan.
Nous avons quitté Toulouse jeudi matin. Toulouse-Paris, puis Paris-Atlanta, puis Atlanta-Jacksonville, tout ça en avion.
En montant dans l'avion pour Atlanta, j'ai eu la mauvaise surprise de m'apercevoir que nous étions au tout dernier rang dans l'avion. Et ce que je craignais est arrivé : étant au fond de l'avion, nous sommes sorties les denrières. Evidemment, nous avons été les dernières à arriver à la douane. Du coup, il y avait une file d'attente interminable. Nous avions 2h avant notre transfert vers Jacksonville, je savais que ce ne serait pas de trop mais je n'avais pas imaginé que nous resterions à patienter autant de temps : 1h30 debout dans la file à regarder les douaniers tamponner les passeports...
Quand ç'a été mon tour, je me suis trouvée en face d'un douanier irascible : pas un sourire, pas un bonjour. Une lippe boudeuse soulignait un froncement permanent de sourcil; sa main s'est posée sur mon passeport comme un oiseau de proie aurait attrapé un pigeonneau et son oeil m'a dévisagée d'un air peu amène. Il a utilisé son ordinateur, m'a fait poser mes doits sur l'écran de reconnaissance des empreintes, il m'a fait enlever mes lunettes pour la photo. Puis sa grande main s'est répandue sur mon passeport et il est resté ainsi, le regard dans le vide, pendant une longue minute. Tout d'un coup, il a semblé s'éveiller et m'a demandé ce que je venais faire aux Etats-Unis. Je le lui ai expliqué; il a hoché la tête avec une moue entendue. Un long moment s'est encore passé dans l'immobilité la plus totale avant qu'il ne se décide à me rendre mes papiers. Alors, sans un mot, sans un regard pour moi, il a fait signe au suivant de s'avancer.
Gwen et moi sommes aussitôt parties au pas de course pour récupérer nos bagages, faire 30 mètres avec et les redéposer à un autre comptoir. Et encore la course jusqu'au train qui nous emmenait au prochain hall de l'aéroport. Et encore un peu plus pour arriver jusqu'à la porte d'embarquement. Le décollage était prévu à 16h25, il était 16h25. Si l'avion n'avait pas eu un peu de retard, nous l'aurions manqué. Mais non, il était encore temps: un petit quart de retard nous a permis de nous installer et de reprendre notre souffle. Pfff ! Ouf !
Nous sommes arrivées ensuite à Jacksonville sans encombre, avons récupéré la voiture de location et sommes parties alors que la nuit était en train de tomber. 1h30 de route et nous voilà à Gainesville. Bravo, Mme GPS : nous avons trouvé l'hôtel très facilement, déposé nos valises et sommes immédiatement allées manger au restau du coin. Une bonne nuit, même si j'étais réveillée à 4h du matin à cause du décalage horaire.
Aujourd'hui, divers rendez-vous ont occupé notre journée. Je vous passe les détails pas forcément passionnants. Là, il sera bientôt 21h, presque 3h pour vous en France. Je vais m'endormir sans effort, je crois !
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