Impossible de vous raconter au jour le jour la suite de mon voyage. Le blog était inaccessible depuis la Chine. J’ai donc écrit l’article précédent et l’ai envoyé à Emilie, ma fille, qui est en France, pour qu’elle le poste.
Récapitulons, donc ! Mardi et mercredi, nous sommes allés à nos rendez-vous professionnels. A ce propos, pas grand-chose à raconter si ce n’est que nous avons trouvé des partenaires très intéressés par nos propositions et désireux de poursuivre la nouvelle collaboration que nous entamons avec eux.
Mardi soir, nous avons dîné à Hunan lu, une rue piétonne où l’on peut trouver de nombreux restaurants. Puis avant de retourner dans nos chambres, nous sommes allés au bar de l’hôtel pour boire un verre et déguster un bon cigare. Il y en avait des fameux, d’après Stéphane qui est un amateur éclairé. Il nous a fait une démonstration du vocabulaire de spécialiste, impressionnant !!! Même Florence a en profité (du cigare...!)!
En revanche, comme vous pouvez vous en douter, personnellement, j’ai passé un moment en apnée !!! Non, je plaisante, ce n’était pas si désagréable… sauf une chose, le soir, quand je me suis déshabillée, je me suis aperçue que mes vêtements empestaient le cigare !!! Beurk !!!
Mercredi matin, avant de partir à l’université, j’ai emmené Bruno et Stéphane voir la « vraie » Chine (Florence étant une vraie marmotte a préféré faire la grasse matinée). Je leur ai montré les rues où ne vont jamais les touristes, les magasins, le marché des fruits, légumes, viandes et poissons que mangent vraiment les Chinois. Les enfants de l'école maternelle qui traversent la rue en formant une chenille... C’était sympa de partager ce qu’a été ma vie quotidienne pendant 2 ans.
Le soir, nous sommes allés nous promener et dîner à Fuzimiao, le quartier du temple de Confucius. Des néons clignotants, des cris soûlants… les petites vendeuses, montées sur des tabourets pour garder un œil sur la marchandise, claquent dans leurs mains pour attirer le client (ce qui personnellement me ferait plutôt fuir…), les gens se pressent et se bousculent. En plus, le restaurant n’était pas super...
Jeudi, avant de partir à l’aéroport, Stéphane et moi avons marché jusqu’au lac qui se trouve pas très loin de l’hôtel. Il faut savoir que dans les villes chinoises, le décor est très… urbain ! Il n’y a pas beaucoup d’espaces verts. Alors quand il y en a un, et gratuit en plus (ce qui est le cas d’une partie des berges du lac), il est très fréquenté ! En particulier par les personnes qui ne travaillent pas, c’est-à-dire les retraités. Ici, il y a un petit groupe qui pratique les danses de salon occidentales (tango, paso, valse,…) ; là, une petite mamie est accrochée à son micro, le son « saturé à mort » vous vrille les tympans : elle pousse la chansonnette. Si vos oreilles ont de la chance, ce ne sera pas de l’opéra cantonais (ça, c’est vraiment terrible !!!). Un peu plus loin, un groupe d’adolescentes attardées d’environ 65 ans de moyenne d’âge se démène sur les danses révolutionnaires de son enfance. Un vénérable grand-père tire sur la corde de son cerf-volant en regardant le ciel d’un air placide. Certains jouent au badminton ; d’autres, plus jeunes, font leur jogging autour du lac.
C’est cette Chine-là que j’aime profondément. Mes compagnons de voyage en ont d’ailleurs fait les frais : je leur ai raconté des tas d’anecdotes… pas forcément passionnantes, il faut bien que je le reconnaisse !
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