lundi 8 février 2010

Amérique, me voilà !

J’ai fait un très bon voyage Paris-Chicago : l’avion était loin d’être plein, j’avais beaucoup de place et c’était nettement plus confortable que d’habitude. J’ai un peu dormi, regardé 2 films et surtout, j’ai travaillé : des rapports de stage à corriger…

Je suis arrivée en pleine forme à Chicago mais j’ai immédiatement été saisie par le froid. J’ai pourtant juste attendu 10 mn la navette qui emmène aux bureaux de location de voitures mais ce vent froid vous glace jusqu’aux os…

Premier contact avec les Américains au bureau de location de voiture (ah non… deuxième… j’ai oublié de vous dire qu’un gigantesque douanier m’avait posé plein de questions auxquelles j’avais su répondre sans hésiter … et heureusement, je crois !!!) : un type très doux, sûrement très gentil, mais qui parlait tout doucement. Je n’entendais rien de ce qu’il me demandait et quand il a répété plus fort, ben… je n’ai pas compris davantage… hem… Après plusieurs tergiversations, j’ai enfin compris qu’il me proposait de choisir entre plusieurs modèles de voitures. Mais comme je ne les connaissais pas, je l’ai laissé choisir pour moi ! Tout ça pour ça !!!
J’ai donc une belle voiture bleue, une Toyota. Grosse pour la France, petite pour les locaux… Comme l’année dernière, je n’ai pas trouvé comment ouvrir le coffre, j’ai donc posé mes bagages à l’arrière, et me voilà installée au volant. Flûte, mes pieds ne touchent pas les pédales… J’ai cherché pendant un moment comment avancer le siège… et j’ai fini par trouver. J’ai cherché ensuite comment faire tenir cette foutue ventouse pour le GPS… mais là, en désespoir de cause, je l’ai juste posé sur le tableau de bord. Et me voilà enfin partie !

2h30 de ce qui pourrait être appelé une autoroute, si ce n’était la qualité exécrable du revêtement. J’ai essayé d’éviter de passer au rouge, comme je l’avais fait l’année dernière ; j’ai bien respecté les files (sachant que se rabattre sur la file de droite n’est pas une nécessité ici : vous pouvez, si le cœur vous en dit, rouler à gauche pendant des kilomètres et des kilomètres) ; en revanche, j’ai un petit peu dépassé les limites de vitesse : 60 miles à l’heure quand il n’y a pas un chat, que la route est toute droite et que vous avez une bonne voiture, c’est un peu ennuyeux, non ? Mais j’ai quand même été très raisonnable !
Je n’ai pas pu faire de photos puisque j’étais au volant mais le paysage était magnifique : tout était recouvert d’une belle neige immaculée, le soleil brillait de ses pâles rayons hivernaux et le ciel affichait un bleu délicat qui vous donnait envie de sourire. Sur les bas-côtés de la route, de petites congères s’entassaient, on aurait dit des blancs en neige battus avec du sucre. Vous savez, quand vous faites une meringue, juste avant de la faire cuire, ce blanc scintillant et onctueux.
Cette région est absolument plate, ce qui fait que, seule sur l’autoroute, j’avais l’impression d’être au centre de l’univers : vous pouvez voir une ligne d’horizon horizontale (si je peux dire… euh… excusez-moi pour cette faute de style mais vers chez moi, la ligne d’horizon n’est jamais horizontale, elle est toujours faite de courbes plus ou moins douces) à 360°, juste hérissée de quelques arbres et, de loin en loin, de quelques maisons isolées. Belle sensation !

Je suis arrivée à Urbana-Champaign, j’ai trouvé du premier coup (merci, Monsieur GPS…) et je me suis installée dans ma chambre d’hôtel, non sans avoir glissouillé avec mes petites chaussures sur la neige glacée, en traînant ma petite valise à roulettes.

J’ai passé une excellente soirée avec Andrea, l’une des personnes que je devais voir : nous avons mangé mexicain puis nous sommes allées boire un verre de vin américain dans ce qui pourrait ressembler à un bistrot, entre Européennes (Andrea est allemande).
Ce matin, les choses sérieuses commencent ! Je suis allée prendre un petit-déjeuner copieux (faut ce qu'il faut avec ce froid !!) et comme d'habitude aux USA, le serveur m'a regardée d'un air bizarre quand j'ai demandé du lait chaud; à peu près comme si j'avais demandé un sandwich au rhinocéros...

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