mardi 15 septembre 2009

arrivée à New Delhi, Inde

Et nous revoilà ! Marie et moi venons de reprendre le cours de nos voyages. Comme annoncé, je reprends aussi le cours de mon blog. Le premier voyage de cette série sera l’Inde. J’ai quitté Toulouse ce lundi matin.
Voyage Toulouse-Paris puis Paris-New Delhi : avions à l’heure, hôtesses de l’air aimables, places correctes. Tout avait bien commencé.
Pourtant, premier incident, mauvais point pour moi : ce matin, dans l’avion, j’ai cassé mes lunettes. Cassure nette entre les deux yeux ! Tant que j’étais dans l’avion, ça ne me gênait pas. Mais vu (c’est le cas de le dire…) que je suis myope, dès que je me suis trouvée dans un espace plus vaste, j’ai eu besoin d’un guide ! Heureusement, Marie était là.

Quand nous sommes sorties de l’avion, j’attendais avec impatience la première bouffée d’air à respirer. Dans tous les pays où je suis allée, j’ai toujours été attentive à cette première impression, à la fois olfactive, gustative et kinesthésique.
Là, un peu comme la dégustation d’un bon vin, j’ai senti en entrée en bouche une odeur de bois brûlé qui laissait présager un bel exotisme. Puis un goût acre et violent m’a aussitôt assaillie : gaz d’échappement et mille autres produits probablement plus toxiques les uns que les autres ; je me suis sentie étouffer, il était presque impossible de respirer. Après quelques goulées d’air, un arrière-goût de pourri a recouvert toutes les autres sensations. Première impression… beurk !!!

Le temps de récupérer nos bagages, et nous étions accueillies par une matrone cachée derrière son masque de protection contre la fameuse H1N1 (et le reste…). Nous sommes arrivées dans le hall de l’aéroport en traversant une longue haie d’Indiens venus accueillir les leurs. Je me suis vue longeant les moutons dans la bergerie de Roquefort que j’ai visitée il n’y a pas longtemps. Ils (les gens qui attendaient, pas les moutons…) étaient derrière une grande barrière métallique, bien rangés, calmes, sans précipitation ni cris. A travers l’approximative vue qui était la mienne à ce moment-là, je ne percevais que des taches de blanc et de noir. On m’avait parlé du foisonnement de couleurs de l’Inde, ce n’était pas pour ce soir, en tout cas.

Nous avons acheté des roupies, un sandwich végétarien et avons commandé un taxi pour rejoindre notre hôtel.
Il était 23h mais la circulation était encore dense, les coups de klaxons retentissaient allègrement. Le taxi roulait benoîtement au milieu de la chaussée, à cheval sur 2 files, et les automobilistes mécontents nous doublaient, excédés, par la droite (ce qui n’aurait pas dû être puisqu’en Inde, on roule à gauche !) en invectivant copieusement notre chauffeur.
J’avais réservé un hôtel en centre-ville, d’après internet. Nous nous sommes retrouvées dans ce qui m’est apparu comme un amas de ruines d’un autre âge. Mais il faisait nuit et ne pouvant que deviner ce qui m’entourait, j’ai décidé que nous aviserions demain.

A l’hôtel, un beau bouquet d’œillets jaunes nous attendait sur le comptoir. Les chambres étaient jolies et modernes et j’aurais pu dormir dans la largeur sans même toucher les extrémités du lit (oui, je sais, ce n’est pas bien difficile vu ma taille, n’est-ce pas, Jean ?…) tellement il était immense.
La nuit fut brève puisque nous nous sommes couchées à 23h30, heure locale, et que le réveil était réglé sur 4h45. Qui va oser dire, après ça, que les RI sont toujours en vacances quand ils voyagent ???

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