jeudi 19 novembre 2009

Voilà déjà une semaine que je suis rentrée en France. Mais une montagne de travail m'attendait, je n'ai pas eu le temps de mettre en ligne cet article que j'avais pourtant écrit avant même de revenir à Toulouse, jeudi dernier. Je le publie tel quel :


Et me voilà sur le chemin du retour ! Je suis à l’aéroport de Beijing, mon avion décolle dans 1 heure.
Ce matin, la neige n’avait pas encore fondu qu’il a recommencé à neiger. Il fait froid mais ce n’est pas déplaisant : c’est un froid très sec. Pour peu que vous soyez bien couvert, vous vous sentez bien.







Hier, après mes rendez-vous à la Beijing Agricultural University, comme il n’était que 15h, j’ai décidé de faire un peu de tourisme. Pas trop longtemps car j’avais un autre rendez-vous professionnel à 18, mais… Je suis donc allée aux Tours du tambour et de la cloche. Dans beaucoup de villes anciennes, on peut trouver ces 2 tours. Celle de Xi’an, par exemple, je vous en ai déjà montré des photos en mars dernier. A Nanjing, il y a un très grand carrefour circulaire avec l’une des tours au milieu, ainsi qu’une très ancienne maison de thé.





Donc, cette tour, à Beijing, est immense. On rentre dans une cour légèrement inclinée, un peu comme un parvis d’église, et on monte à l’étage par un escalier. Ca, on pouvait s’en douter. Mais quand je me suis trouvée en bas de l’escalier, j’ai été soufflée ! Une suite de marches avec une pente particulièrement prononcée. Impressionnant ! Je les ai comptées, il y en a seulement une quarantaine. Vous me direz, ce n’est pas beaucoup ; guère plus que 2 étages de nos immeubles modernes ! La différence, c’est que chaque marche fait environ 40 cm de haut… Je suis arrivée en haut épuisée !!! Mais cela valait la peine : sur la coursive extérieure, une magnifique vue de Beijing sous la neige.





A l’intérieur, d’énormes tambours font face à une clepsydre en bronze. Une clepsydre, c’est l’ancêtre de l’horloge : l’écoulement de l’eau d’un bac vers un autre sert à mesurer le temps de manière extrêmement précise. A gauche, vous pouvez voir un petit personnage qui marque les unités avec une paire de cymbales (je dis unité car il ne s’agit ni de minutes ni de secondes, c’est une unité uniquement chinoise, je dirais… une dizaine de minutes environ). Les tambours servaient à donner l’heure exacte à toute la ville.





Puis je me suis promenée au hasard des rues. Je suis entrée dans des hutongs, ces quartiers très anciens et très caractéristiques de Beijing. Le gouvernement en a fait démolir beaucoup pour la modernisation de la ville à l’occasion des Jeux Olympiques. Ce qui est dommage car il s’agit un peu de l’âme de la ville, même s’il faut reconnaître que certains sont à la limite de l’insalubrité. Le soleil n’atteint jamais les intérieurs, par exemple ! Mais il y a encore beaucoup de hutongs dans certaines parties de Beijing. Des pâtés de maisons imbriquées les unes dans les autres, séparées par de minuscules ruelles où l’on peut tout juste se croiser, même à pied. Toutes du même gris ardoise, toutes de la même architecture. En revanche, beaucoup de portes sont très belles.









En rejoignant les rues « normales », je suis entrée dans un supermarché. Un vrai supermarché, un pour les Chinois. Il faut que je vous dise que j’aime particulièrement les supermarchés. Pourquoi ? Et bien, c’est un condensé de la vraie vie ! On y trouve les produits que les locaux utilisent vraiment au quotidien. Et non pas les objets aseptisés ou créés spécialement pour les touristes que l’on trouve dans les grands hôtels. C’est très instructif sur la façon de vivre des gens, très intéressant.
Vu comment les gens me regardaient, je pense que jamais aucun Occidental n’était jamais entré dans ce supermarché : étonnés mais bienveillants ; de gentils sourires et une volonté de faire attention à moi pour que je me sente bien. J’ai voulu acheter une paire de bottines fourrées (en plus, les prix défient toute concurrence : 150 RMB, c’est-à-dire environ 15 €). Pour que je puisse m’asseoir et les essayer, la petite vendeuse a fait du vide derrière son étal. Les autres clientes, elles, essayaient leurs chaussures debout. L’une m’a tenu mon sac, l’autre a pris mon manteau, qui m’encombraient. J’ai aussi trouvé du papier à calligraphie ; c’est une espèce de papier brut, un peu comme du papier craft, mais dont la fibre est apparente car peu raffinée. Ca m’a coûté 50 centimes d’euros pour une vingtaine de feuilles de taille A3. Parfois, je m’entraîne à écrire des caractères chinois à l’encre de chine et au pinceau. Evidemment, je ne comprends pas ce que j’écris mais ce n’est pas important ; ce qui l’est, c’est de maîtriser son mouvement et la quantité d’encre contenue dans les soies du pinceau. Le geste est particulièrement beau et relaxant.
Voilà ! Dans quelques heures, je serai de retour à Toulouse. Comme toujours, je suis heureuse quand je pars et je suis heureuse quand je rentre. Je vais retrouver mes enfants et leur donner tous les petits cadeaux que je leur ai ramenés. Du bonheur pour tous !
Comme je vous l’ai déjà dit, le 23, je pars pour 10 jours au Sénégal. Je ne vais pas emporter mon ordinateur, mais je noterai tout de même ce qui me semble intéressant. Je ferai des photos, comme d’habitude, et je mettrai tout ça en ligne à mon retour, au début décembre. Si vous êtes curieux d’un premier voyage en Afrique, n’hésitez pas à venir faire un tour sur ce blog, vous êtes les bienvenus ! A très bientôt !

dimanche 8 novembre 2009

L'océan Pacifique

Juste quelques photos pour raconter notre belle journée d'aujourd'hui.
Nous avons encore pris le taxi pour la journée et nous sommes allées à Jiaosi, petite ville sur la côte est, face à l'océan Pacifique.
Ce matin, les chutes d'eau, puis la balade dans la petite ville, suivie d'une visite au musée des arts traditionnels. Pour finir, un bain dans les fameuses sources d'eau chaude.

En marchant vers les chutes.


Du haut de la montagne, tout à côté des chutes (et près d'une chapelle qui célèbre la Vierge Marie qui serait apparue là), on voit l'océan Pacifique au loin.


Notre déjeuner : à l'angle de 2 rues, une petite dame devant un gril vous prépare des fruits de mer. Délicieux !


Il y a 15 jours, il y a eu de violentes pluies et toute la région a été inondée. Voilà les rizières après vidange des parcelles.


Un des innombrables temples. Il y en a à tous les coins de rue. Le chauffeur nous a même dit que c'était la ville dans laquelle il y a le plus grand nombre de temples pour tout Taiwan.


Nous avons assité à une cérémonie bouddhique. Voilà la table des offrandes : des fruits, des fleurs et du papier monnaie.


Les fidèles dansent devant l'autel en agitant leur papier monnaie, puis ils vont le brûler dans une espèce de four, sur le côté du temple.





Retour à la civilisation moderne. Ce soir, nous sommes allées au centre de Taipei. Voici le 101 (prononcer le one o one), c'est-à-dire l'un des plus hauts buildings de Taipei (101 étage).


C'est probablement le dernier article pour ce voyage car je pars demain pour Beijing et en Chine, on n'a pas accès au blog. Fin novembre, j'irai au Sénégal, je vous raconterai !

samedi 7 novembre 2009

Tourisme à Taiwan

Tout d'abord, je dois vous dire que mon amie hongkongaise, Helen, est venue me rejoindre à Taipei vendredi soir. Nous sommes allées manger dans un petit restaurant pas très loin de l'hôtel (elle m'a fait goûter des "bouches de poulpe", je ne suis pas absolument sûre de ce que c'était, et je n'y tiens pas trop, d'ailleurs. C'était simplement bon, même si c'était quand même assez relevé. Puis nous avons opté pour un massage : 30 mn de massage des pieds puis 40mn pour le reste du corps. Un peu douloureux sur le moment, mais une fois dehors, je me suis sentie toute neuve. Il était minuit passé(la boutique est ouverte 24h sur 24, 365 jours par an) et j'ai dormi comme un bébé !

Samedi.
J'aurais bien un millier de choses à vous raconter après cette magnifique journée de visite du nord de l'île de Taiwan !
Nous avons loué un taxi pour la journée et il nous a emmenées au nord de Taipei. Je ne vais pas beaucoup écrire, je voudrais surtout vous faire profiter des magnifiques photos que j'ai ramenées.

Par le plus grand des hasards, nous sommes passées dans un village au moment de la sortie des dieux. C'était leur anniversaire, paraît-il. En fait, je les trouve un peu effrayants !






Nous sommes allées à Jioufen, une petite ville assez touristique, il faut bien le dire. Encore un magnifique temple. Une chose m'a frappée : à Taiwan, je trouve qu'il y a assez peu de couleurs, sauf en ce qui concerne les temples.





Dans ce temple, j'ai vu cette femme, dans la position du lotus, très recueillie. J'ai trouvé qu'elle faisait une belle image. Je suis restée assez longtemps à l'observer avant de prendre la photo. Je ne crois pas que vous puissiez jamais deviner ce qu'elle faisait : au bout de quelques minutes, elle prenanit la boîte que vous voyez à sa gauche et... elle crachait dedans. Et de temps en temps, un long et sonore rot sortait de sa jolie bouche. Impressionnant !



Les bas-reliefs, ça sert à tout, même à accrocher son casque de scooter !




Toutes ces petites maisons que vous voyez là, non, ce ne sont pas des maisons. Ce sont des mausolées. Chacune contient une tombe et l'on y vient en famille pour dîner sur la tombe du mort et papoter avec lui...
Pour l'anecdote, Helen n'a pas voulu prendre de photo de cet endroit de peur d'emporter avec elle l'image d'un fantôme qui profiterait de l'occasion pour se faire la belle.


A Jioufen, nous avons mangé des trucs un peu bizarres : par exemple, des morceaux de bulot,des croupions de poulet, des gésiers de canard, ... Sur la photo, vous pouvez aussi voir des langues + oesophages de canard, des pavés de sang (de canard, de porc ou de poulet), des intestins de poulet, ...mais ça, j'ai refusé catégoriquement d'en manger !


Vue sur les montagnes depuis Jioufen.


Autrefois, cette ville a été une importante zone de mines d'or. On peut y voir un musée (avec la magnifique maison que s'est fait construire le prince japonais qui régnait sur la place). Aujourd'hui, les mines sont épuisées mais il reste dans la rivière de minuscules paillettes d'or qui ont coloré à jamais les rochers qui occupent son lit.


Nous sommes descendues jusqu'à la mer; le rivage a été façonné par le vent et les embruns. C'est très beau ! C'est Helen qui vous salue depuis les rochers.



Le soir, nous sommes allées au marché de nuit. Incroyable !!! Un bruit, un mouvement, une foule... indescriptible ! Nous avons à nouveau mangé tout un tas de trucs bizarres. Bons dans l'ensemble, mais je dois dire que tout est plus ou moins sucré. Ce n'est pas tout à fait de mon goût !
J'ai quand même vu un autre truc bizarre. Qui ne se mange pas, mais bizarre quand même : un caniche en jeans...

vendredi

Ouïe ! Ce matin, c’était dur de se réveiller à 5h45… Check out à l’hôtel à 6h15 et breakfast box dans le bus : beurk ! 2 petits croissants fourrés au saumon fumé, du café, une petite brique de lait froid… Bref, rien qui puisse satisfaire mes besoins pour le petit-déjeuner.
Le train ensuite, pour aller à Hsin Chu. Cette fois-ci, pas de tremblement de terre ! Nous avons pris le train en temps et en heure. Mais j’étais à côté d’un couple (qui fait partie de la délégation française) et le monsieur n’a pas réussi à rester immobile plus de quelques secondes d’affilée. Pfff… j’aurais donné n’importe quoi pour finir ma nuit ! Du coup, j’ai lu le journal : le China Post a publié un article sur le tremblement de terre, le plus gros depuis 10 ans. En fait, il n’y a pas eu de dégâts, juste quelques frayeurs. On nous a aussi confirmé que nous étions passés à la télé !

Je profite d’un peu de temps libre pour vous raconter une petite anecdote, quelque chose de typiquement chinois. Nous étions assis au bar de l’hôtel pour attendre que tout le monde arrive et voilà ce que nous avons vu : un groupe de Chinois, peut-être 40 ou 50 personnes, voulait entrer dans l’hôtel par la porte-tourniquet. Ils se sont massés, massés, massés dans la même partie du tourniquet, tellement bien qu’ils l’ont complètement bloqué! Impossible d’avancer ni de reculer ! Résultat : une bonne trentaine de Chinois serrés comme des sardines dans un bocal en verre ! Il a fallu l'intervention des 2 grooms en livrée pour décoincer tout ce petit monde ! C’était plutôt rigolo mais je n’ai pas osé prendre de photo…

Et ce matin, sur le quai de la gare, j’ai vu une Japonaise dans un très joli kimono bleu ciel avec un obi rouge et noir, des tongs en bois et des moufles-chaussettes blanches. Environ 1,50m pour 45 kg (dont 5 de kimono…). Une vraie poupée !!! Euh… là non plus, je n’ai pas osé prendre de photo…

jeudi 5 novembre 2009

stupeur et tremblement... de terre

Dans l'article précédent, je vous disais qu'il y avait eu un tremblement de terre mais que nous ne nous étions aperçus de rien. Nous avons passé l'heure suivante à patienter sur le quai et j'ai profité de ce moment de répit dans une journée bien remplie pour écrire mon article.
Un peu plus tard, on nous a fait redescendre dans la gare (le quai est au premier étage) car l'on se savait pas quand repartiraient les trains. Nous avons encore attendu. Puis on nous a fait remonter sur le quai "en douce", nous annonçant qu'un train allait passer mais qu'il fallait éviter d'ébruiter cela pour que tout le monde ne se précipite pas.
A peine posées nos valises sur le quai, voilà que tout se met à bouger. Les grands câbles au-dessus de nos têtes sont agités comme par un Mistral à décorner les boeufs. Les poteaux qui soutiennent la structure métallique de la gare donnent l'impression de se tordre comme de longs bâtons de guimauve. Le sol tremble sous nos pieds comme si un troupeau d'éléphants se hâtait au rez-de-chaussée. Les gens se mettent à crier, une Chinoise se jette dans les bras de sa voisine et se protège la tête de ses mains. Les Français se regardent l'un l'autre, incrédules : c'est un tremblement de terre ??? Les secousses elles-mêmes ne durent que quelques secondes mais il faut plusieurs minutes pour que tout retrouve son calme.
Personnellement, j'ai assez vite compris qu'il s'agissait d'un tremblement de terre. Mon cerveau n'en croyait pas ses yeux et mon coeur s'est emballé. Pendant un instant, j'ai imaginé ce qui se passerait si la structure métallique qui supportait le toit venait à céder. Vision d'apocalypse ! Mais tout est rentré dans l'ordre assez rapidement. L'image qui me restera sera cette femme près de moi et la terreur qu'on lisait dans ses yeux.
Impressionnant, quand même !!! Mais oui, les voyages, ça forme la jeunesse !!!

Du coup, après ça, le train qui arrivait a été arrêté lui aussi. Et nous sommes finalement restés à Tainan pour la nuit : les organisateurs de la mission se sont arrangés pour affrêter un bus et nous ramener en ville. Nous prendrons un train demain matin à 6h30. La nuit va être courte ! Bonne nuit, donc !

en gare de Tainan

Jeudi, 18h.
Vous ne devinerez pas d’où j’écris le début de cet article… Nous sommes à la gare de Tainan, toujours sur l’île de Taiwan. Nous devions prendre le train il y a 50 mn pour aller à Hsin Chu mais… il y a eu un tremblement de terre et tous les trains sont arrêtés. Nous ne savons pas quand nous pourrons repartir. J’en profite pour écrire mon article du jour.
Le tremblement de terre ? Ben… honnêtement, je n’ai rien senti, ni rien vu, ni rien entendu ! 2 d’entre nous ont dit qu’ils avaient vu les panneaux de signalisation bouger mais … ce n’était pas particulièrement impressionnant ! Donc, finalement, R.A.S. !!!
Ce matin, nous avons retrouvé la délégation française, pris un bus et sommes allés à l’université de Chen Kung. Quelques présentations disons… un peu soporifiques, puis nous avons reçu quelques étudiants intéressés par la France. J’en ai rencontré une… comment la qualifier ??? Très jolie jeune Chinoise, en 4ème année de « Resource engineering » (ne me demandez pas ce que c’est, je n’en ai pas la moindre idée). Elle nous a apporté une page double en guise de présentation, intitulée « about me », avec de très jolies photos en couleurs et un petite texte qu’elle avait écrit en anglais : pourquoi elle veut étudier en France. Je vous le donne en mille ! Quand elle était petite, elle a vu un film où il y avait un homme assis à une terrasse de café, qui profitait de son temps, et elle s’est jurée d’aller vivre en France. Si si !!! En voilà une motivation !
Eh… vous savez quoi ??? Je vais passer à la télé taiwanaise !!! Un caméraman avec une énorme caméra est en train de filmer la délégation française qui est coincée à la gare à cause du tremblement de terre. Mon voisin de gauche me suggère de prendre l’air désespéré par le retard…
On vient de nous annoncer qu’en fait, c’était un gros tremblement de terre (6 sur l’échelle de Richter). Donc, je voudrais vous rassurer. Tout va bien ! Je n’ai rien !
Revenons à notre journée. Après le boulot, on nous a amenés en bus au temple de Confucius, du XVIIème siècle. C’était très joli. Voilà quelques photos.







Il s'agit de petits papiers sur lesquels on écrit un voeu :



Pardonnez-moi ce sujet terre à terre mais... regardez les 2 photos suivantes (vous pouvez les agrandir en cliquant directement sur la photo):







Je ne sais pas vous, mais moi, je n'avais jamais vu de toilettes comme ça (il paraît qu'au Japon, c'est partout comme ça, mais je n'y suis encore jamais allée. J'attends d'ailleurs avec impatience que Pierre et Patricia y soient !!!). Observez bien les commandes. La deuxième en partant de la gauche est assez "parlante" mais les autres, j'avoue que je me demande bien ce qu'on peut faire avec !!!

mercredi 4 novembre 2009

arrivée à Taiwan

Il m'est un peu difficile de décrire Hong-Kong. Vous savez comme j'aime cette ville. Je m'y sens chez moi. Et comment décrire son chez-soi ? On ne sait pas faire la différence entre ce qui nous est familier et ce qui est bizarre. Tout est familier ! Ce que je vous en ai dit ces derniers jours vient des impressions que j'ai essayé de retrouver de mes débuts. Mais ici, c'est Taiwan. C'est différent ! D'abord, c'est la première fois que je viens dans ce pays.

Pour commencer, le douanier m'a fait une belle frayeur. Il me montre mon visa pour entrer en Chine en me disant qu'il n'est pas valable à Taiwan parce que Taiwan, ce n'est pas la Chine !!! Je me dis "Aïe, la galère commence. Pas de visa = avion retour en direct !". Mais non, il ajoute que comme je viens d'un pays ami, je n'ai pas besoin de visa du tout. Ouf, sauvée !!!

Le temps était beau, et surtout il faisait bien plus chaud qu'à HK, où le temps s'était rafraîchi ces 2 derniers jours (il faisait 29° quand je suis arrivée et 18° quand je suis partie). A Taipei, 28° étaient annoncés.
J'ai enchaîné l'avion, le bus pour aller à la gare, le TGV pour aller à Tainan (au sud de l'île de Taiwan) puis le taxi pour aller à l'hôtel. J'en ai profité pour prendre quelques photos mais c'était en roulant; la qualité n'est peut-être pas parfaite... En tout cas, j'ai trouvé le paysage plutôt beau. En fait, ça ressemble bien plus à la Chine que HK.


Taiwan


Hong-Kong

Une chose m'a surprise : à HK, on peut voir le même type de montagnes qu'à Taiwan. Mais à HK, elles ne sont qu'à quelques kilomètres. A Taiwan, elles sont plus loin. L'île fait environ 140 km de largeur pour 400 de long.

A l'hôtel, ma chambre est située au 29ème étage. On y a une vue imprenable sur la ville. C'est une grande ville, très urbanisée. Pas chinoise dans le sens où, en Chine, toutes les villes se ressemblent architecturalement parlant (volonté politique). Non, on a l'impression qu'il y a des spécificités, des temples, des maisons aux formes bizarres. Mais c'est chinois dans le sens de l'empilement, de l'entassement de la population. Intéressant à voir !



J'ai ensuite retrouvé mes collègues (nous sommes une délégation d'une dizaine de personnes) et je ne connais absolument personne... C'était drôle de voir, tout à l'heure, tous ces Français, ensemble dans le hall de l'hôtel, discuter calmement à voix mesurée, et entourés de tous ces Chinois qui parlaient fort et gesticulaient. Bon, on est en Chine, hein ?!

Visite à Chinese University of Hong Kong

Hier, grand jour pour moi : je faisais ma première mission RI toute seule. J'étais déjà allée en Floride seule, mais c'était une université où Purpan était déjà bien implantée. Là, c'était le tout premier contact. Je dois bien dire que j'étais un peu tendue !!! Mais ça s'est bien passé dans l'ensemble. Bon, j'ai eu une démonstration en bonne et due forme sur les avantages des OGM, en particulier pour le riz. Et pour être tout à fait honnête, je n'ai pas tout compris...

Ensuite, on m'a fait visiter le campus. Quel campus ! J'en ai vu des grands, aux USA. Mais là... c'est plus grand que grand !!! Toute une montagne ! C'est tellement grand qu'il y a un service de bus interne. En plus, ça monte !!! Il faut dire aussi que le campus a été dessiné par de grands maîtres du feng shui, c'est-à-dire en combinant au mieux les éléments de manière à laisser les énergies circuler. Regardez cette photo. Les 3 éléments fondamentaux y figurent successivement: l'homme (qui regarde, autrement dit, vous), l'eau, et dans la suite, le ciel qui rejoint l'eau sans quasiment de ligne de démarcation, grâce à ce bassin qui se déverse directement plus bas et donne l'impression que l'eau et le ciel se confondent. C'est absolument magique !!!



L'université, c'est aussi cette grand place centrale sur laquelle ont lieu tous les événements importants (remise de diplômes, spectacles et manifestations en tout genre,...), puis des tas de bâtiments, certains tout neufs, d'autres moins. Il y a un magnifique bâtiment qui abrite le musée d'art. Et tout ça au milieu des arbres, des fleurs, des oiseaux ...
Ca donne envie d'y rester !!!





dimanche 1 novembre 2009

Week-end à Cheung Chau

Quel bon week-end je viens de passer ! Samedi matin, je suis allée à l’Alliance Française où j’ai travaillé un moment (documents à imprimer…). A midi, j’ai retrouvé mes anciens collègues et je suis allée déjeuner avec l’une d’entre elles, Karine, qui était ma voisine quand j’habitais à HK et dont j’étais assez proche. L’après-midi, j’ai pris le ferry depuis l'IFC, le plus haut bâtiment de HK (88 étages) et d'où l'on a une magnifique vue sur la ville.





Je me suis rendue sur l’île de Cheung Chau et rendre visite à mon amie Guillemette, son mari Jef et leur bébé nouveau-né Mateo (6 semaines…). Si vous suivez ce blog depuis ses débuts, vous les connaissez déjà : en mars, nous étions allés au restaurant ensemble et j’avais mis une photo en ligne.



Ils sont venus tous les trois m’attendre au pier et nous avons fait une petite balade dans le village : le port, le temple local, les petites rues animées...





Puis nous sommes montés chez eux. Je dis bien « montés » car pour la plupart, les îles du territoire de Hong Kong sont assez montagneuses. Des plages de sable plus moins fins les entourent et au centre, il y a une colline (il serait exagéré de dire « montagne »…).



Guillemette habite tout en haut d’une colline, donc, avec une magnifique vue sur la baie. Le soir, dîner dans un petit restaurant avec des amis internationaux (des Chinois, un Colombien, des Français,…). On fait une phrase en français, quelqu’un répond en anglais, un autre poursuit en cantonais… C’est un joyeux mélange, digne de la Tour de Babel. En plus, c’était un repas vraiment délicieux !

Dimanche, grand beau temps. La matinée est passée à toute allure : j’ai travaillé ! Puis nous avons déjeuné et Guillemette, Mateo et moi sommes sortis en balade. Il faisait très chaud mais j’adore ça ! Nous nous sommes rendus à la plage où nous avons été rejoints par des amis de Jef. Après les civilités d’usage, Guillemette et moi sommes allées nous baigner. Qu’est-ce que c’était bien !!!



Puis nous voilà rentrées et de mon côté, comme la fin de l’après-midi était déjà là, j’ai pris le ferry pour rentrer. En chemin pour aller au bateau, j'ai pu voir un enterrement taoïste.Vous pouvez apercevoir les officiants en rouge, à gauche. D'autres sont tout vêtus de blanc.