Ce matin, comme prévu, nous sommes allées à Carrefour (prononcer Tchaleufou) pour acheter des cadeaux qui avaient l'air d'être français mais... nous n'avons rien trouvé. Nous nous sommes rabattues sur une classique boîte de chocolat dont le nom a l'air français (Le conte) mais qui est produite à Shenzhen (à quelques kilomètres de la frontière avec Hong-Kong). C'est pas génial, mais comme on dit, c'est l'intention qui compte (enfin... j'espère que ce dicton existe aussi en chinois...).
Ensuite, re-belote : déjeuner avec les étudiants chinois. J'ai eu l'immense privilège de manger genou contre genou avec un mââââgnifique Chinois (ce qui est, somme toute, relativement rare selon les canons de la beauté mâle française). Nous étions une bonne douzaine à une table ronde prévue pour 8, donc plutôt serrés ! Le beau Chinois était le commanditaire d'une étude demandée aux étudiants; il avait plus l'air d'un Japonais que d'un Chinois, d'ailleurs.
Marine et moi avons plaqué tout ce beau monde un peu avant la fin du repas car nous avions notre avion pour Nanjing à prendre.
Arrivées à Nanjing, nous avons été témoins d'une scène assez ahurissante, une véritable foire d'empoigne. On peut imaginer que c'était le Club des Poissonnières-en-folie ! Des cris et des hurlements invraisemblables, mais c'étaient juste un groupe de Chinois entre 2 âges qui essayaient de s'organiser (et ça, ça n'est pas simple !!!) pour récupérer les bagages. S'ils avaient pu entrer dans le tapis roulant, ils l'auraient fait, je crois. Ils étaient 50 (au moins !!!) à être massés, serrés comme des sardines, dans 5 m².
Bref, nous sommes enfin arrivées à l'hôtel. De ma vie, je n'étais jamais allée dans un hôtel aussi luxueux ! La chambre est vaste, avec une immense baie vitrée qui donne sur la ville; il faut dire que je suis au 45ème étage (et Marine au 36ème). Je pourrais dormir en travers du lit, tellement il est grand (ok, je sais, ce n'est pas difficile, vu ma taille...). Et la salle de bains... la salle de bains est simplement magnifique : une immense douche avec une pommeau plus grand qu'un plat à tarte, toute vitrée; une grande baignoire sur le rebord de laquelle est élégamment posée une rose rouge; un mur entier est occupé par un miroir. Sur le bureau, une coupe de fruits; dans le frigo, de l'alcool, des sodas; sur le bar, une bouilloire et plusieurs sortes de thés rares. Et un écran télé plasma accroché au mur, comme un tableau d'art contemporain.
Marine et moi avons eu la même réaction un peu "campagne" : nous avons photographié la salle de bains...
J'ai emmené Marine à Hunan lu, une rue où il y avait un marché de nuit où j'avais l'habitude d'aller quand j'habitais à Nanjing. Mais il n'existe plus. Alors nous sommes allées à Fuzimiao, le quartier du temple de Confucius. Avant, on pouvait trouver là tout et le reste dans un joyeux désordre. Désormais, toutes les petites échoppes se sont transformées en vrais magasins ayant pignon sur rue. On peut trouver que c'est mieux organisé. Mais moi, ça aurait tendance à me rendre nostalgique... Et puis, on a installé des centaines de néons clignotant comme des arbres de Noël, je ne suis pas sûre que ça rende ce lieu plus attractif... Enfin, peut-être pour les Chinois, oui.
Qu'est-ce que vous en pensez, vous ? C'est bôôô, non ???
Bon, je vous laisse, je vais essayer la douche et son "ondée de pluie", comme dit le dépliant...
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