vendredi 27 mars 2009

Nanjing



Jeudi, Marine et moi avons eu une bonne matinée de travail, à la très fameuse Nanjing University of Agriculture (photos ci-dessus), très constructive pour nos écoles et très intéressante pour moi. Je n’oublie pas que j’apprends le métier de la "négociation internationale". J’ai beaucoup observé Marine et j’espère que bientôt, je saurai faire aussi bien qu’elle (euh… c’est pas gagné !!!).
Nos rendez-vous se sont terminés après un délicieux repas avec notre hôte chinois et une visite de l’université de Nanjing et du laboratoire de recherche sur la viande (si si, ça existe !). Comme il faisait une magnifique journée, nous nous sommes assises sur la pelouse pour rédiger à chaud notre rapport. Puis, comme il n’était que 15h30, nous sommes parties en balade. Pour moi, cela ressemblait plus à un pèlerinage…
De l’hôtel, qui était très proche de la rue où j’ai habité pendant 2 ans, nous avons marché et emprunté le chemin que je faisais pour aller à l’Alliance Française. Certaines choses n'ont pas changé, comme mon immeuble; mais beaucoup de petits magasins ont disparu ; d’autres, plus policés, ont pris leur place.
Voilà le fenêtre de mon (ancien) appartement :
Voilà le "magasin" du réparateur de vélo, qui regonflait les pneus du mien pour 4 maos, c'est-à-dire 4 centimes d'euros (il n'y a pas de petit profit !).
Des buildings en construction alors dressent maintenant leurs gigantesques tours. A la place de celle-ci, il n'y avait à ce moment-là qu'une palissade pour protéger les passants des travaux :
Mais les policiers sifflants sont toujours au même carrefour, essayant de canaliser l’envahissant flot de deux-roues. Au marché de Han kou xi lu, on vend toujours des anguilles grouillantes et des crapauds-buffles coassants. Nous avons regardé les fruits et les légumes locaux dont beaucoup sont inconnus en Europe. J’ai fait goûter un fruit de mangoustan à Marine qui l’a trouvé délicieux.

Je voulais acheter un pot à bonsaï pour Rémi ; j’ai donc emmené Marine au marché aux fleurs et aux oiseaux. Mais… celui-ci n’était plus qu’un amas de cailloux et de briques défoncées. Comme partout ailleurs, la Chine se modernise en sacrifiant ce qui lui paraît obsolète et en le remplaçant par des « trucs » qui ont l’aspect du vieux et de l’historique mais qui sont tout neufs.
A la place, voilà ce que l'on trouvera d'ici quelques semaines (en fait, c'est l'aménagement des berges d'un petit cours d'eau; les travaux sont faits zone par zone; et maintenant, c'est le tour de l'ancien marché aux fleurs). Je reconnais que c'est plutôt joli, mais j'aimais bien le désordre qui régnait dans ce petit marché...
C'est le détail d'une tuile qui borde le toit d'un pavillon.

Finalement, j’ai quand même eu beaucoup de plaisir à me promener dans les rues de Nanjing comme je pouvais le faire il n’y a pas si longtemps que ça (enfin, au rythme où va la Chine, trois ans et demi, c’est longtemps !).
Le soir, nous avons dîné dans un restaurant de la très fréquentée, très lumineuse et très commerçante Hunan lu.

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