vendredi 13 février 2009

La piscine

Vendredi (13). Aujourd'hui, rien de bien spécial à raconter. Petit-déjeuner dans ce bel hôtel, et rendez-vous en cascade avec les divers responsables de l'université de Michigan State.

Ah si : déjeuner un peu incongru. Il n'y a que les Américains pour faire ça ! Nous devions déjeuner avec le Dean du Collège d'Agriculture dans un super restaurant mais il avait finalement un rendez-vous imprévu en tout début d'après-midi et n'avait plus le temps d'aller au restaurant. Qu'à cela ne tienne, nous voilà tous les trois avec notre lunch box, installés côte à côte à son bureau, à manger un sandwich au poulet, un petit sachet de chips et une part de tarte. Le dean s'est absenté pour son rendez-vous qui ne devait pas être long, Jean est sorti pour passer un coup de fil, et moi, je me suis assise à la place du dean (avec sa permission, bien entendu !) pour écrire un petit mail à Marie. Vous m'auriez vue, installée devant ce bureau de ministre, avec tous les diplômes américains accrochés au mur, les fanions des équipes sportives. Pendant un instant, je m'y suis crue !!!

A part ça, il faut dire qu'il faisait vraiment très froid aujourd'hui. Nous avons même eu une petite averse de neige. Après le dernier rendez-vous et avant le dîner avec les étudiants de Purpan, vers 17h30, je suis allée à la piscine de l'hôtel. 20 petites minutes à faire des longueurs et un bon quart d'heure dans le jacuzzi. A part les 5 premières minutes, j'étais absolument seule et c'était vraiment très agréable. Pour retourner à ma chambre, j'ai enfilé mon t-shirt et mon pantalon par-dessus mon maillot mouillé et pris mes chaussures à la main, en me disant que je ne croiserais probablement personne et que je n'en avais que pour quelques instants pour me retrouver dans ma chambre. Ce qui était vrai. Sauf que la carte magnétique qui ouvre la porte de la chambre ... ne marchait plus !!! J'ai été obligée de redescendre à la réception, bondée à cette heure-là, et d'attendre mon tour, le cheveu en bataille, mon maillot mouillé dessinant de larges auréoles brunes autour de mon anatomie pas du tout avantagée... Ah, bravo, la technologie ! Rien ne vaut une bonne clé à tourner dans la serrure, non ? C'est la deuxième fois que ça m'arrive, le coup de la carte démagnétisée ! La première, c'était à Seattle, j'avais été obligée de redescendre à la réception dans mon beau pyjama chinois et pieds nus...

Ensuite, nous sommes allés dîner avec nos 2 étudiants purpanais dans un restaurant très sympa et me voilà !

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