Rien de bien palpitant à raconter pour cette journée de samedi sauf une toute petite chose : à l’aéroport de Seattle, je me dirigeais tranquillement vers la porte d’embarquement quand tout d’un coup, j’entends des cris, je perçois un mouvement de foule, tout le monde regarde dans la même direction. J’en fais autant et je vois tout ce qui porte un uniforme, policiers, agents de sécurité, personnel de l’aéroport, courant vers le même point. Le plus extraordinaire, c’est que parmi ces gens, la moitié au moins doit avoir plus de 50 ans et surtout 50 kilos de trop. Ils courent à petits pas, dire « se hâtent » serait plus juste car pour courir, il faut un minimum de légèreté, il me semble. Toutes les énormes bouées qui les entourent tressautent au rythme de leur course et me donnent l’impression de voir de gros gâteaux à la "jelly". Presque au ralenti. La scène est totalement incongrue !
Ils s'arrêtent brusquement, faisant une ligne en travers du passage, interdisant aux voyageurs d’aller plus loin. Ils tirent un grand cordon pour marquer la limite à ne pas franchir. Les personnes qui sont à l’avant de cette frontière continuent à avancer tranquillement ; ceux qui sont à l’arrière sont catégoriquement stoppés.
J’ai une pensée négative, je dois bien l’avouer, pour la petite serveuse qui a eu du mal à comprendre que je voulais du lait chaud tout-seul-sans-rien-d’autre, et surtout pas de café : sans elle, j’aurais été de l’autre côté de la ligne et je marcherais sereinement vers ma porte d’embarquement. Là, je suis bloquée, à 100 mètres de ma destination mais dans la possibilité de manquer mon avion, le policier à qui je le demande me le confirme : je dois attendre que le passage soit rouvert, quitte à manquer mon vol.
Finalement, j’ai simplement dû attendre quelques minutes : après 5 minutes, le passage a simplement été rendu accessible et j’ai pu prendre mon avion à l'heure.
Euh... vous vous doutez sûrement que je n'ai pris aucune photo !!! Faut pas rigoler avec la police, surtout quand elle est américaine !
Et ne me demandez pas ce qui s'est passé, je n'en ai pas l'ombre d'une idée !!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire